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Trump, le grand méchant loup ?

par Bernard Zimmern
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Les médias se sont faits l’écho de bagarres qui se seraient produites à Chicago et qui auraient obligé Donald Trump, le candidat républicain, à annuler sa participation à un meeting le vendredi 13 mars.

Il est très inquiétant de découvrir, si l’on en croit certaines sources, que ces bagarres ne seraient pas une réaction populaire spontanée mais une attaque parfaitement organisée par des groupes de gauche et d’extrême gauche en grande partie financés par George Soros.

Donald Trump n’est certes pas le modèle de l’homme tranquille capable de faire l’unanimité ou la quasi-unanimité des électeurs. Il est même l’un des premiers candidats républicains, sinon le premier, qui pourrait gagner les primaires présidentielles, mais avec près de la moitié des Républicains qui auraient à son égard une réaction négative. Comparativement, Hillary Clinton en susciterait dans son parti largement moins de 30%.

Mais généraliser à l’ensemble du peuple américain l’idée qu’il est un homme à apporter le désordre est certainement propice à créer à son égard une inquiétude qui peut aider à lui faire perdre les élections.

C’est, semble-t-il, à quoi se sont employés les activistes de gauche et d’extrême gauche la semaine dernière à Chicago, dans une manœuvre très organisée.

Ce serait une répétition organisée par des agitateurs appartenant à MoveOn, Occupy Wall Street, Black Lives Matter, financés au moins en partie par George Soros.

Celui-ci aurait lancé un « super PAC », c’est-à-dire une organisation autorisée par la loi, et qui théoriquement ne peut ni soutenir ni s’opposer à un candidat, mais en fait le fait en menant campagne sur un thème hostile au candidat. On constate ainsi l’existence d’un super PAC appelé « Immigrant voters win » doté de 15 millions de dollars, et qui aurait appelé à la mobilisation contre Trump au Colorado, en Floride et au Nevada.

Aurait participé à ces violences, Bill Ayers, qui dans les années 60 n’hésita pas à commettre des attentats contre des bâtiments publics pour arrêter la guerre du Vietnam.

Ayers, comme Barack Obama, ou l’actuel maire de New-York, Bill de Blasio, ont été des militants formés par Saul Alinsky à « organiser des communautés » qui n’hésitent pas à utiliser des méthodes violentes pour parvenir à leurs fins.

Rappelons que Barack Obama a été pendant trois ans l’animateur d’un groupe appartenant à l’association ACORN, forcée de fermer en 2010 après que des vidéos aient montré certains de ses activistes donnant des conseils d’évasion fiscale à des maquereaux et des prostituées.

La vie politique américaine n’est certainement pas faite pour les enfants de chœur, et Donald Trump n’est pas un enfant de chœur.

Mais on ne peut être que consterné de voir des procédés dignes des dictatures s’insinuer dans la vie de ce qui était jusqu’à présent un modèle de démocratie.

Incidemment, auraient participé aux désordres de Chicago, des organisations communistes comme ANSWER (Act Now to Stop War and End Racism) assez proches des idées développées par le concurrent d’Hillary, Bernie Sanders.

Il n’est pas plus rassurant de voir le parti démocrate se rallier à une femme que n’ont cessé d’entourer des scandales depuis le Travelgate jusqu’à celui des emails ; ou de voir un président qui n’hésite pas à utiliser massivement le pouvoir présidentiel pour outrepasser ceux dévolus par la Constitution au Congrès.

La démocratie américaine serait-elle à bout de souffle ? C’est ce qu’on pourrait commencer de craindre.

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2 commentaires

HED mars 20, 2016 - 8:07 pm

Trump, le grand méchant loup ?
Visiblement Bernard Zimmern à lire votre article vous êtes sans ambiguïté du bord de Trump.
Vous faites fi de ce qu'il réveille dans les esprits imbéciles du sud profond où l'on ressort les drapeaux confédérés d'un autre temps prêt à refaire la guerre de sécession.
Si par malheur il était élu cela déclencherai :

1/ Droit pénal et lynchages
Carte postale représentant le lynchage de Lige Daniels, 16 ans, à Center au Texas, le 3 août 1920.
Malgré l'arrêt de la Cour suprême dans Strauder v. West Virginia (en) de 1880, qui interdisait l'exclusion des Noirs américains des jurys populaires, ceux-ci étaient systématiquement écartés de leurs fonctions. Ils étaient par conséquent laissés à la merci du système judiciaire blanc. Dans certains États, tel l'Alabama, l'État utilisait le système pénal afin de rétablir une sorte de servage, en condamnant les hommes noirs à des années d'emprisonnement, durant lesquels ils travaillaient gratuitement pour des employeurs privés tels que la Tennessee Coal, Iron and Railroad Company (en), une filiale de la United States Steel Corporation, qui payait l'État en échange de leur travail forcé.

Les punitions imposées hors du système judiciaire étaient encore plus brutales. Des milliers de Noirs ont été victimes du lynchage par des Blancs s'autoproclamant « justiciers », parfois avec l'aide explicite de responsables officiels, dans les États du Sud et au-delà. Ces lynchages se transformaient parfois en véritables pogroms, ainsi lors des émeutes raciales d'Elaine (en) en 1919 ou des émeutes raciales de Tulsa (en) en 1921. Les coupables de telles exactions se sentaient à ce point à l'abri de toute poursuite judiciaire qu'ils prenaient souvent des photographies de leurs victimes, et en faisaient des cartes postales.

L'historien Howard Zinn précise qu'« entre 1889 et 1903, deux Noirs, en moyenne, étaient assassinés chaque semaine (pendus, brûlés vifs ou mutilés) »4. Le Ku Klux Klan, qui avait à peu près disparu après une apparition brève mais brutale au début de la Reconstruction, se reforma en 1915, en partie sous l'influence du film de David Griffith, Naissance d'une nation (Birth of a Nation), qui exaltait le premier Klan.

Il combinait la rhétorique raciste à la xénophobie envers les immigrants, l'antisémitisme, l'anticatholicisme et l'antisyndicalisme. À ses discours violents, il ajoutait l'usage systématique du lynchage et de mises en scènes spectaculaires (croix incendiées dans les quartiers noirs, etc.) visant à instaurer un véritable climat de terreur sur la population noire.
Le lynchage de Thomas Shipp et d’Abram Smith, en 1930 dans l'Indiana, inspira la chanson Strange Fruit composée par Abel Meeropol (sous pseudonyme), un artiste et sympathisant communiste qui adopta les enfants des époux Rosenberg après leur exécution en 1953.

Reprise par la chanteuse Billie Holiday en 1939 à New York, la chanson, qui constituait un réquisitoire émouvant contre la pratique du lynchage dans le Sud, devint un succès populaire pendant la Seconde Guerre mondiale. Toujours dans les années 1930, le New dance group se bat contre la ségrégation et dénonce le lynchage des Noirs dans le Sud.

2/ http://www.courrierinternational.com/video/etats-unis-un-policier-blanc-brutalise-une-jeune-fille-noire-un-probleme-national

Voilà ce que cela entraînerait entre autres l'élection d'un Trump.

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Dominique mars 23, 2016 - 3:44 pm

Trump, le grand méchant loup ?
Je pensais avoir fait un article équilibré sur Donald Trump ( en partant, pour mémoire, d’une position très négative suite à son discours sur la fermeture de Carier à Syracuse corrigée de la lecture de Wikipedia), mais quand on a affaire avec quelqu’un d’aussi doctrinaire que vous l’êtes, au moins dans vos déclarations, quel dialogue peut-il y avoir? bz

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