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Roissy, la réponse du président

par Bernard Zimmern
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Ci-dessous la réponse reçue de Monsieur Augustin de Romanet, président directeur général des Aéroports de Paris suite à mon article 5 septembre 2015, une arrivée ordinaire à Roissy

Cher Monsieur, cher camarade,

Je suis confus de vous répondre aussi tardivement, je n’ai reçu que récemment les éléments de réponse de la plate-forme Paris CdG que je m’empresse de vous communiquer.

Il existe 4 files identifiées par frontière principale au terminal 1 (Parafe / Passagers passeports Schengen / Passagers passeports Inter / passagers accès n°1 des satellites 1 et 2).

Les équipages et personnels bénéficient d’un accès spécifique qu’ils partagent avec les passagers ACCES 1 des satellites 4 et 5.

Chaque frontière bénéficie d’un affichage spécifique qui organise les files précitées.

La capacité d’accueil des files d’attente est dimensionnée pour environ 600 passagers, les arrivées simultanées créent une concentration de passagers en amont de ces portiques ce qui peut rendre les circuits parfois pas toujours lisibles mais c’est aussi très lié à la configuration du corps central (rond) de CDG1.

Chaque ligne frontière dispose en amont d’agents d’Aéroports de Paris (ou de notre sous-traitant) pour organiser les files, accélérer les débits quand cela est possible et notamment au regard des effectifs de la direction de la police aux frontières.

Quand nous aurons réalisé au CRE3 les travaux de réunification des satellites, nous serons en mesure de proposer un gros travail d’amélioration dans cette zone qui sera libérée de la plupart de ses commerces et peut-être arriverons-nous à unifier la frontière arrivée à l’instar de celle au départ.

Les technologies nouvelles comme parafe 2 permettront d’améliorer la fluidité lors des contrôles migratoires.

Le contrôle migratoire est identique dans son process partout dans l’espace Schengen. Un pays peut décider ensuite de rajouter certains critères compte tenu de la menace (terroriste par exemple). Le Royaume-Uni n’est pas dans cet espace au contraire de ce qu’il écrit.

Nous expérimenterons dans les prochaines semaines un contrôle migratoire automatisé basé sur la reconnaissance faciale (type Parafe 2) qui ne nécessitera plus d’enrôlement spécifique pour les passagers européens autres que français. Il faudra ensuite décider de sa généralisation (nécessaire mais dont le financement reste à boucler).

En espérant avoir répondu au mieux à vos attentes.
Bien cordialement,

Augustin de Romanet
Président-directeur général

Ci-dessous l’email adressé en réponse à Augustin de Romanet :

Le 13/10/2015

Monsieur le Président, cher camarade,

Je suis extrêmement sensible au fait que vous ayez répondu, et, avec votre permission, je vais publier votre réponse ne serait-ce que pour le plaisir de montrer que votre administration n’est pas sans réagir.

Vos précisions montrent en effet que votre administration est consciente des problèmes et a pris, pour les résoudre, un certain nombre de dispositions.

J’en profite toutefois pour vous signaler qu’au départ de Roissy 1, ma fille et ses amis ont essayé de tester l’état de marche des quatre bornes de contrôle d’état civil avec leurs passeports numériques et, m’ont-ils déclaré, trois sur quatre étaient hors d’usage.

Il y a là un phénomène inquiétant car c’est un pourcentage que l’on peut considérer comme peu compréhensible.

J’ajoute, et vous le savez, qu’il y a à Sydney et dans les grands aéroports, au moins une vingtaine de bornes installées à chaque entrée internationale aéroportuaire, et que quelques bornes comme à Paris sont insuffisantes pour absorber le flot d’arrivées, surtout en période de grand tourisme.

Dans la décision manifestée par le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, d’investir pour développer le tourisme à Paris, j’espère que, dans le milliard qu’il a prévu de consacrer à cette expansion, figurera la multiplication du nombre de bornes, car la première impression qu’ont les touristes étrangers en arrivant à Paris, ce sont des queues, épuisantes à l’arrivée de longs vols, qui font douter de la qualité de l’accueil français.

En vous remerciant encore une fois d’avoir bien voulu répondre à ma lettre, je vous prie d’agréer Monsieur le Président, cher camarade, l’expression de mon excellent souvenir.

Bernard Zimmern

 

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3 commentaires

Hubert Lévy-Lambert octobre 14, 2015 - 5:05 pm

Accueil des étrangers – et des Français !
Si ce n'était qu'une question de bornes !

Mais quand ce n'est pas une grève de certains personnels d'accueil, c'est une grève des taxis ou des manif de poids lourds ou d'agriculteurs, voire de policiers comme aujourd'hui, sans parler du lynchage de cadres !

Même quand tout va bien, j'attends généralement 30 minutes avant de récupérer mes bagages.

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Talagrand octobre 14, 2015 - 6:43 pm

Roissy
Quelle courtoisie dans l'échange épistolaire!
Je me permets d'ajouter que si on a la chance à Roissy 1de passer rapidement au petit matin le CRS nonchalant qui examine le passeport on tombe de Charybde en Scylla. Mon expérience m'a en effet montré qu'il n'y a pas plus lent que Roissy 1 pour la livraison des bagages parmi les grands aéroports du monde.

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lucien fa octobre 19, 2015 - 12:17 am

La France et le manque de sens de l'hospitalité
Le sens de l'hospitalité n'est pas une vertu des français et encore moins chez les fonctionnaires ou quasi-fonctionnaires comme les employés de l'Aéroport de Paris. Tout le monde le sait. C'est un problème de mentalité et par conséquent ça va pas s'améliorer du jour au lendemain.

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