Nous avons tellement entendu parler des retraites que nous en sommes saturés, même si nous sommes dans la catégorie des retraités. Cette histoire n’est pas nouvelle : voir les actualités de 1953 (vidéo INA), cela donnera d’ailleurs une idée plus générale de la vie à l’époque et de la rémanence des soucis.
À noter que le gouvernement en place (Laniel dans la fameuse IVème République) avait déjà des problèmes qui n’ont rien perdu de leur actualité. Simplement, l’arrogance n’avait pas encore remplacé à l’époque le « passage en douce ».
À ce propos, quelqu’un a-t-il une explication à cette étiquette (façon capitaine Haddock) qui colle aux doigts de notre président ? Après tout, il a été moins têtu que ses opposants : le projet finalement promulgué est très différent de son projet initial (retraite par points, régime universel, fin des régimes spéciaux, etc. et 65 ans). Il reste pour finir 64 ans et de nombreux aménagements disons de facilitation. Peut-être a-t-il plus écouté et adapté qu’on ne veut bien le reconnaître aujourd’hui.
En face : « nous ne céderons pas ! » Et après nous, le déluge et la dette ! La fameuse démocratie sociale (de rue) ne ferait-elle pas également preuve d’une certaine arrogance en prétendant diriger le pays à coups de poubelles et de manifestations violentes dont bien entendu personne n’est responsable mais qui accompagnent, par hasard, quand cela peut être utile, les défilés syndicalo-NUPES.
