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L’évasion fiscale légale aux mains des marxistes ?

par Bernard Zimmern
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Tout le monde connaît l’évasion fiscale, celle qui vient d’être dénoncée par tous les journaux de gauche du monde entier, de façon synchronisée, sous le nom de Panama Papers.

Ce que l’on connaît moins, c’est l’évasion fiscale légale consistant à s’emparer de privilèges exorbitants parce que l’on détient le pouvoir législatif.

Cette évasion fiscale légale s’est multipliée en France avec comme exemples récents la loi sur le logement intermédiaire qui a permis aux hauts fonctionnaires de la Ville de Paris et du ministère du logement de se faire financer des logements à des prix de 30 à 40% inférieurs aux prix du marché ou encore plus simplement, les 52 nouveaux fonctionnaires nommés à vie dans la communauté d’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, dont beaucoup de parents des élus, la veille du jour où la gauche a dû céder le pouvoir.

L’évasion fiscale légale est une pratique déjà fort ancienne en France puisque cela fait plusieurs dizaines d’années que les retraites par accumulation sont interdites au grand public mais autorisées pour les fonctionnaires avec la PREFON en se votant en outre le droit de déduire de leurs revenus plusieurs années de cotisations rétroactivement.

La pratique commence à s’étendre dans le temple du capitalisme que représentent les États-Unis puisque la hausse des traitements que se sont consentis les fonctionnaires fédéraux serait de l’ordre de 10% par an depuis une bonne dizaine d’années.

La clé pour réussir cette évasion fiscale légale est d’envahir le département ou ministère qui prépare les textes de lois fiscales et d’en prendre le contrôle. Nous savons ainsi qu’en France ce ne sont plus les parlementaires qui créent la loi fiscale mais bien la DLF, la DLF ne laissant aux parlementaires que des miettes à ronger.

Aux États-Unis, il y a une évolution très inquiétante de l’IRS, le département chargé de la préparation des lois fiscales, de leur interprétation et de la collecte de l’impôt.

L’une des méthodes principales utilisées est de rendre la loi aussi complexe que possible pour que seuls les experts soient capables de l’interpréter ou de la faire évoluer et en retirer ainsi la maîtrise aux parlementaires pourtant chargés de représenter les contribuables en matière fiscale.

Il est intéressant de rappeler que les Américains procédaient jusqu’au début des années 2000 à des évaluations systématiques pour comprendre d’où venaient les écarts entre impôts votés et impôts collectés. Cette évaluation systématique reposait sur l’examen de 50.000 déclarations prises au hasard parmi la centaine de millions de déclarations de revenus annuelles, et un examen approfondi de chaque déclaration pour trouver l’origine des écarts s’il y en avait.

Rappelons les conclusions d’une des dernières enquêtes ainsi menées –que le ministère des finances français s’est obstinément refusé à copier- et qui montraient que sur 100 $ d’écarts entre ce qui aurait dû être collecté et ce qui l’était, seuls 15% provenaient de la fraude volontaire, environ 45% d’erreurs involontaires du contribuable ou de l’administration et 40% des imprécisions du code fiscal pouvant donner lieu à plusieurs interprétations.

L’IRS n’est pas resté une agence indépendante puisqu’un scandale la secoue depuis quatre ans : sous influence semble-t-il de l’administration Obama, l’IRS aurait ciblé pour les arrêter des demandes de statut de fondation (permettant la déduction d’impôt) par des organisations de droite.

Mais pour en revenir à la France, la tendance la plus inquiétante est la marxisation des autorités fiscales.

Si la prise de contrôle de la fabrication de la loi fiscale était simplement le fait d’un lobby, celui par exemple des fonctionnaires, les démocraties sont suffisamment habituées à être le terrain de jeu des lobbys pour que ce phénomène ne soit pas en soi inquiétant.

Mais, en matière fiscale comme en beaucoup d’autres, il semble que cette conquête soit faite par des marxistes avec comme objectif la destruction du capitalisme.

On s’explique en effet difficilement les mesures fiscales qui depuis bien avant l’arrivée des socialistes en 2012 détruisent l’entreprenariat, et avec lui la création d’emplois. On ne peut être qu’effrayé par les conjurations de chiffres truqués pour tenter de nous faire croire que le chômage est circonscrit

Aux États-Unis, on ne peut que constater l’efficacité des méthodes anticapitalistes développées à l’instigation de Saul Alinsky par ses élèves dont Barack Obama (trois ans membre actif d’ACORN) ou de Bill de Blasio, le maire de New York, et que l’on voit à l’œuvre chez les casseurs qui tentent d’empêcher Donald Trump de prendre la parole, après avoir défrayé la chronique avec « Occupy Wall Street ».

Il est peut-être temps que les Français comprennent que le marxisme a non seulement créé l’ENA avec Maurice Thorez, le plan Langevin Wallon pour décérébrer les écoliers, les syndicats comme la CGT pour paralyser le service public à défaut de pouvoir s’imposer dans le secteur privé, mais qu’il est en train de s’emparer du tissu politique de nos communes les plus reculées, sans même parler des extrémistes de Nuit Debout.

 

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3 commentaires

JimCH mai 4, 2016 - 9:40 pm

60 mois de chomage pour les deputes
Vote par eux et pour eux a l'unanimité. Ca s'appelle indemnité parlementaire et ca ne contraint pas au pointage chez Pole ,: 60 mois à 100% et 20% à vie pour un député pas réélu.

Chômeur dé base : 57% Pendant 24 mois

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YVES BUCHSENSCHUTZ mai 6, 2016 - 4:54 pm

Je n'ai pas pu vérifier mais cela courre sur le net actuellement
OUF ! ENFIN DES BONNES NOUVELLES !

Même si, en France, le chômage des jeunes frappe dur, quelques jeunes parviennent à trouver du travail.

Ces jours-ci, le service de communication du Conseil régional de Midi-Pyrénées va s’étoffer.
La Région vient en effet de recruter Jérémie MARTIN, le fils de l’ex-Ministre de l’écologie Philippe Martin comme chargé de mission.
Il aura pour collaborateur le frère de l’ ex-ministre délégué aux Anciens combattants, Kader ARIF.
En outre : Salomé PEILLON , fille de l’ex-ministre de l’Éducation Nationale , est embauchée au poste de chargée de mission culturelle à l’ambassade de France en Israël.
Fin janvier, Thomas Le DRIAN, le fils de Jean-Yves, le ministre de la Défense, a été embauché par la Société Nationale Immobilière (1,3 milliard d’euros de revenus, 275.000 logements sociaux en gestion) à un poste très élevé pour cet élève moyen d’une école de commerce moyenne.
Clémentine AUBRY, la fille de Martine, est administratrice de l’auditorium du musée du Louvre…
C’est normal Mazarine PINGEON est depuis longtemps administratrice de la Grande bibliothèque.

On ne peut malheureusement rien faire pour les fils de Marisol TOURAINE, Christiane TAUBIRA et de Laurent FABIUS, ils ne sont pas encore sortis de prison….

Oui, en effet c'est rassurant tout çà !

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picsou mai 8, 2016 - 6:01 pm

FLAT TAX
une raison de plus d'imposer par ordonnance dès Mai 2017 le taux unique de prélèvement a 15% sur tout les revenus quel qu’ils soit et de supprimer toute les niches fiscales et déductions en tout genres

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