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L’INSEE s’intéresse-t-il aux entreprises ? 1/2

par Bernard Zimmern
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Les entreprises sont au cœur de la croissance économique de notre société.
Les entreprises privées représentent plus de 70% de l’emploi et ce sont elles qui perçoivent à travers la TVA, les taxes sur les hydrocarbures, les contributions sociales, etc., plus de 80% des sommes qui rentrent dans les coffres de l’État.
Suivre leur démographie comme on suit la démographie de la population française, savoir si cette population se renforce ou au contraire ne se renouvelle pas ou pas suffisamment, où ces insuffisances si elles existent se produisent, est donc une mission essentielle de l’ État et cette mission est manifestement remplie par l’institut de statistiques national.

Depuis au moins 30 ans, avec les travaux de David Birch montrant que l’emploi n’est pas créé par les grandes entreprises mais par les très petites, on sait qu’il n’est plus suffisant d’opérer des décomptes annuels des entreprises par catégories, par taille ou par profession, il faut les suivre dans le temps, car constater qu’entre deux années, le nombre d’ETI (entreprises de taille intermédiaire : 250 à 5.000 salariés) par exemple n’a pas changé, ne suffit pas à savoir ce qui s’est passé.
Ce n’est qu’en sachant le nombre d’entreprises passées de la catégorie PME à la catégorie ETI, celles qui sont passées en sens inverse d’ETI en PME, ou qui sont au contraire passées dans la catégorie supérieure des grandes entreprise, en suivant également leurs disparitions ou leurs fusions-concentrations que l’on saisit réellement en profondeur le pouls de notre économie.

C’est à partir de cette description fine que l’on peut alors s’interroger sur les causes, se demander par exemple s’il y a manque de fonds, manque d’investissements et quelles sont les dispositions budgétaires ou fiscales que l’État devrait prendre.

La connaissance du nuage de Birch est essentielle.

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Le nuage de Birch est issu de la réflexion suivante : de loin, une économie apparaît comme quelque chose qui évolue lentement, un cirro-cumulus très stable sur l’horizon. Mais si l’on pénètre à l’intérieur du nuage, il s’y produit des courants violents, ascensionnels et descensionnels, avec des entreprises qui grossissent et d’autres qui diminuent ou disparaissent. Les différents niveaux du nuage correspondent à des tailles d’entreprises, les plus petites à la base, les plus grosses au sommet. Le nuage décrit avec des chiffres les passages d’une couche à l’autre, comme les entrées ou sorties (naissances et disparitions). Plus les passages vers le haut sont nombreux en pourcentage, plus la « vitesse ascensionnelle » dans le nuage est élevée.

Qu’a fait l’INSEE pour établir et nous donner cette information fondamentale sur notre économie ?

 

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