Bernard Zimmern parle d’or, et d’expérience...
Ne connaissant l’entreprise que de l’extérieur ou via les miroirs déformants des divers lobbies, de droite ou de gauche, nos zélés élus manipulent l’opinion pour lui faire avaler des couleuvres (tout en augmentant, discrètement, leurs divers revenus...).
Ils pensent bien faire et attaquent, sans discernement véritable, les "riches" et les patrons ayant réussis....
Les jeunes entrepreneurs eux, votent avec leurs pieds. Et créent de la richesse et des emplois. Ailleurs. Loin de Bercy...
On peut hélas ! élargir à d’autres ministères la critique (l’observation ?) de Bernard. La termitière ressemble de plus en plus au Château de Kafka, dont il faut s’éloigner pour retrouver la VRAIE vie, celle qui parle d’amour, d’échanges équitables et librement consentis, de clients et de salariés satisfaits, d’avenirs à construire, ensemble ... Lucidement, quand même, et c’est pas triste...
Ce qui n’empêche pas de réfléchir et de compter "autrement" le capital de l’entreprise, ou de toute structure ayant pour ambition de rendre les hommes, et donc les femmes, heureux, car créatifs.
En intégrant par exemple, non seulement les "coûts cachés" dont parlent si bien Bernard et l’IFRAP, mais aussi les "richesses cachées", ce "capital immatériel" qui fait la valeur de l’entreprise et forge la clé de son avenir.
La VRAIE valeur de mon entreprise, pas seulement sa valeur "financière", c’est ce qui m’intéresse, au fond. Si j’y adhère, je peux d’autant mieux la renforcer par mon "capital humain"... Etre heureux au travail, et pourquoi pas ? Sans cependant oublier la lucidité, qui permet de voir clair, là où l’on peut être ...ébloui !
En identifiant les divers états de cette matière qu’est l’entreprise, on voit bien quelle est la partie "solide" (les immobilisations) et "liquide" (les actifs circulants). Ils font partie du capital matériel, chiffrable, comptable.
Mais il reste encore à définir, ou plutôt à admettre, que d’autres capitaux forment l’entreprise : les clients, les partenaires, les salariés, mais aussi les brevets, les savoirs, les systèmes d’information etc. Tous rassemblés dans l’ensemble "gazeux" du "capital immatériel".
Ce "Capital immatériel" ne compte pas, est oublié des technocrates et des financiers "à l’ancienne".
"Le gaz, c’est du vent, de l’air ... nous, on veut du solide !" Alors ...
Alors ? C’est simple. Dans nos entreprises, on ne respire plus...
On commence pourtant à réaliser en France (grâce à Alan FUSTEC et ses amis de l’ESDES de Lyon) que cet état "gazeux" de l’économie, qui est mis de côté par les comptables "prudents", est ce qui lui donne justement sa VRAIE valeur.
Saviez-vous l’économie en France est immatérielle à 86% (étude Banque Mondiale) ?
Si nos élus, comprennent cela, et agissent en conséquence, les départs de "gazelles" seront moins fréquents. Surtout si les charges sur leurs dos se font plus légères ...
On peut rêver, non ?