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Anarchie française, enfant de l’Enarchie

par Bernard Zimmern
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À ce jour, 8 décembre, quelles revendications peuvent présenter les gilets jaunes, maintenant que leur principale cause de colère, la hausse du prix des carburants, a été retirée ?
Nous voudrions leur en proposer une qui, si elle était acceptée, justifierait à elle seule les pertes économiques infligées par les récentes émeutes et saccages publics : la suppression de l’ENA, cette école par laquelle sont passés le président de la République et son Premier ministre.

Parce que passer par l’ENA est indispensable pour devenir membre d’un « grand corps », condition indispensable pour accéder au pouvoir, qu’il soit politique, administratif ou économique, voire même financier, et que ce sont ces pouvoirs qui ont mis au pillage notre pays bien avant les pilleurs de l’immeuble Publicis aux Champs Élysées, et les pilleurs de motos neuves de l’avenue de la Grande-Armée.

En tête des pilleurs, et pour ne pas les oublier, il faut mettre les magistrats issus de l’organisme chargé d’éviter le pillage, la Cour des comptes, les présidents de la République Jacques Chirac et François Hollande, dont les dépenses de vacances payées par les fonds secrets (Chirac) ou le budget normal (pour le fort de Brégançon ou la Lanterne près de Versailles), en rendraient jaloux plus d’un.

Mais la palme du pillage revient sans conteste au corps de l’Inspection des finances, dont est issu Emmanuel Macron.

Ce sont eux qui dirigent les services du ministère des Finances à Bercy et qui, en 2000, ont laissé le personnel du ministère des finances avec les primes les plus élevées de la fonction publique, dont les 3/4 sans base légale, et non déclarées à la direction des impôts. Des dizaines de décrets ont depuis été publiés pour les régulariser, mais Agnès Verdier-Molinié, dans « en marche vers l’immobilisme » découvre les mêmes irrégularités dans les rémunérations actuelles.

Ce sont ces mêmes inspecteurs que l’on retrouve à la tête des banques françaises et dont la gestion a entraîné des pertes qui se chiffrent en centaines de milliards (voir le livre noir de l‘ENA. iFRAP)

Autre modèle : Antoine Weil, le mari de Simone, qui a laissé Air Afrique, dont il était le président, faire tant de pertes que cette compagnie d’aviation a disparu.
Plus grave, ce sont ces mêmes Inspecteurs des finances qui se sont systématiquement mis en travers de toutes les mesures proposées pour relancer la croissance et l’emploi.

 

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4 commentaires

zelectron décembre 12, 2018 - 8:38 pm

L’andouillarchie, la bourricarchie, la crétinarchie,
Je vous lis toujours avec grand plaisir,
Cette engeance est un des éléments clé du fossoyage de notre pays, votre texte le démontre parfaitement.

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HUBIN décembre 13, 2018 - 5:12 pm

L’ENA supprimer oui , mais ce ne serait pas assez
Bien sur supprimer , mais il faut éradiquer les 4000 en poste à ce jour , et là il faut une loi de dégagement des cadres comme pour l’armée lors de la fin des guerres coloniales
je propose de mettre à la retraite (sans grosses retraitescomme dans ces lois de dégagement des cadres militaires ) les 2000 enarques des 20 promotions les plus anciennes ,
au passage immédiatement supprimer 2000 postes de direction administrative occupés par eux
et là on verrait disparaitre les couts administratifs si exagérés du pays

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Gourio décembre 16, 2018 - 9:19 am

Inspecteurs et managers
Cher Bernard, il y a beaucoup à dire sur les résultats des inspecteurs à la tête des entreprises privées. D’ailleurs EPLF l’avait fait sous la plume d’un certain Le Breton il y a peu. Néanmoins on ne peut pas accuser Antoine Veil d’avoir ruiné AirAfrique (coopérative non viable de quelques États africains).
Il a dirigé UTA compagnie privée qui, quelques années après son départ, gérée par un des rares inspecteurs bons managers René Lapautre fut payée un prix exorbitant par Bernard Attali pour assurer le désastreux monopole d’AirFrance.

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Piriou Saillant décembre 16, 2018 - 5:22 pm

Politique ou fonctionnaires, il faut choisir
S’il s’avère difficile de supprimer L’ENA, on pourrait demander aux fameux « serviteurs de l’Etat  » de renoncer à leur statut de fonctionnaire lorsqu’ils choisissent d’être élus. Ainsi, peut-être cesseraient-ils de faire passer leur appartenance à une caste au premier plan et se comporteraient-ils, cette fois en « serviteurs de la nation « .

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